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Création passées

Création F Compagnie 22 - 23 (saison itinérante)

Jardins poétiques : Spectacle tout terrain et happening poétique sur mesure (poésie et musique) rue, friches, médiathèques, librairies, jardins, à domicile. Jardin poétique s’adapte à la demande et au contexte et qui comporte plusieurs volets :

 

- Rêve gloire et passion  de Flavio Tarquinio avec Julie Denisse et Philippe Fenwick / Galerie Photodoc (Paris), Mairie du 3ème arrondissement (Paris)

 

- Peggy Slam on the earth  avec Pascal Beugré-Tellier, Philippe Fenwick Isabelle Saint-Yves et André Henrich / Collège des Bernardins (Paris)

 

- Brest-Vladivostok de et avec Philippe Fenwick /  Médiathèque d’Épinal, Librairie du Théâtre Rond-Point, Festival Nuit des Arènes, La Librairie Théâtrale, Librairie OCEP (Coutances).

 

- La Fontaine impromptu avec Philippe Fenwick / Jardin Espérance (Aubervilliers)

« En vrai ou comment j’ai troqué ma vie en présentielle contre un barbecue connecté »`

récit théâtral dystopique  de Philippe Fenwick avec Louise Rebillaud et Philippe Fenwick

/ La Pensée Sauvage (Épinal)

Propos : 2025, « K », un groupe industriel apparu lors de la Première Guerre mondiale, s’est diversifié au point de devenir incontournable dans le quotidien de deux milliards d’êtres humains. « En vrai » raconte l’histoire de O et de plusieurs individus, tous clients de « K ». En 2020, après un confinement de plusieurs mois lié à un virus, de nombreuses entreprises ont tenté de proposer aux consommateurs « une vie comme avant », mais à distance. Grâce aux nouvelles technologies, une quantité importante de solutions ont ainsi été trouvées pour continuer à faire fonctionner l’économie et aider la population à ne pas perdre ses habitudes. C’est à cette même époque que se développe grandement le groupe K, une holding permettant de délivrer le maximum de services sous une seule et même application. Suite à un important découvert sur son compte, O se retrouve plongé au sein de K-contact, une banque mobile. Arrivé « en ligne » au siège du groupe appelé « le complexe », O va devoir faire un choix : se retrouver à jamais "déclassé" ou intégrer la holding et bénéficier d’une situation confortable mais qui bouleversera à jamais sa vie "en vrai".

 

 

Une vie et Molière de et avec Philippe Fenwick : conférence-spectacle sur Molière (Cours Florent, AIT)

Molière partout, par tous et pour tous ; Molière dans tous les théâtres, privés comme publics ; 

Molière dans toutes les mises en scène, classiques ou contemporaines ; 

Molière dont les pièces, depuis leurs créations, ont été jouées des milliers de fois et dans des lectures différentes. 

Molière inépuisable et toujours d'actualité ; 

Molière, "patron" du théâtre français et de la Comédie Française en particulier qu'on appelle sa maison ;

Molière dont la France vient de fêter les 400 ans ;

Molière, acteur, auteur et metteur en scène ,

celui pour qui notre langue est souvent définie comme la sienne ;

celui qui a mythifier le théâtre itinérant ;

celui qui, adulé du public, s'est fait censurer par les dévots et les précieuses ; 

celui qui fit rire aux éclats le Roi-Soleil ;

celui considéré comme le "Mister Bean" de son époque ; 

Molière... 

celui dont la légende nous fit croire qu'il était mort sur scène et que son corps avait été jeté à la fausse commune ;

celui dont les scènes sont travaillées chaque jour dans force écoles de Théâtre  ;

celui immortalisé au cinéma par Ariane Mnouchkine ;

celui qui créa sa compagnie et ouvrit son théâtre à l'âge de 21 ans.

Avec Philippe Fenwick

 

Comment défâcher une maman fâchée ? : Spectacle jeune public de Marine Paris

Avec Marine Paris

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« On a fait tout ce qu’on a pu mais tout s’est passé comme d’habitude » (2013)

Fenwick, auteur de théâtre, vit avec son épouse à Liberta. En juillet 2008, suite à la mort de son père en avion, Fenwick décide de se lancer dans, ce qui est, pour lui, la plus grande aventure théâtrale itinérante jamais réalisée : une tournée de Brest à Vladivostok par le Transsibérien avec une proposition de théâtre-cirque jouée chaque soir ; une épopée artistique de 120 représentations à travers les 15 000 kilomètres de l’Eurasie.

Pour construire ce projet, Fenwick va devoir créer une troupe, réunir un million d’euros, trouver des partenaires, convaincre l’Institution et le fameux « Bureau A » (plus haute instance culturelle du ministère) de soutenir son action. Aux cotés d’une funambule représentant son inconscient, d’un musicien symbolisant le « détachement  » et entouré d’artistes invités, Fenwick tentera, dans une suite d’élans chaotiques de réaliser son rêve. Mais faut-il, réellement, chercher à réaliser ses rêves ?

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Artistes et techniciens ayant participé au projet : Michel Carmona, Magali Castellan, Frédéric Duzan (Zed), Philippe Fenwick, Sarah Schwartz et Max.

Production : Zone d’Ombre et d’Utopie. Avec la participation du Festival Villeneuve en scène, du Théâtre 13 et d’Arcadi.

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Avec la Compagnie ESCALE

Est ou Ouest, procès d’intention 

Spectacle forain, foutraque, bordélique et « soi-disant » participatif qui tente de mettre dos à dos capitalisme et communisme…

 

Écriture de Philippe Fenwick

avec la participation de Grit Krausse et Hugues Hollenstein

Mise en scène : Grit Krausse, Hugues Hollenstein et Philippe Fenwick

Ecriture circassienne : Grit Krausse, Hugues Hollenstein et Valo Hollenstein

Création sonore : Sébastien Rouiller


Création lumière : Nicolas Mignet

Créé en 2009, «Est ou Ouest - procès d’intention» a été joué environ 150 fois, principalement dans des lieux atypiques : friches, gymnases, entrepôts, hangars, terrains de sports, parcs, jardins, foires, squats, salles des fêtes, foyers ruraux, collèges, lycées, chapiteaux, parkings

Mais aussi au Théâtres Royal de Namur (Belgique), à La Manufacture (CDN de Nancy), à la Halle aux Grains (scène nationale de Blois) , au Théâtre Romain Rolland (scène conventionnée de Villejuif), à Chalon dans la rue, à Cergy Soit,  au Cirque Electrique,  à Fête de L’Humanité, à la Cartoucherie de Vincennes et dans plus d’une dizaine de théâtre municipaux…

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LE SPECTACLE
 :

 

Acte 1

9 Novembre 1989 (RDA)

Devant le flot de citoyens est-allemand qui fuient par la Hongrie, Martina Krausse ex dissidente qui avait voulu connaître l’Ouest fait en public - grâce au Wahrschein Kabarett son auto critique. La question posée à ses camarades est : Voulons-nous ou non réhabiliter Martina ?
Le soir même, à la surprise de tout un peuple le mur tombe...

30 ans plus tard…

Acte 2

9 novembre 2019 (France)

Herr Fenwick va de ville en ville proposer le Wahrschein Kabarett où il expose une créature nommée Martina Krausse, qui regrette une des pires choses que l’Europe a connu dans la deuxième moitié du XXème siècle : LE MUR DE BERLIN.

Le public saura-t-il rester silencieux ne pas trembler d’effroi devant cette créature effrayante dont le communisme coule encore dans les veines ?

Acte 3

Que faire ?

  

UNE HISTOIRE VRAIE.

Martina Krausse est interprétée par Grit Krausse, ex citoyenne de RDA née en 1962. Grit Krausse a quitté la RDA en 1989, au moment de la chute du mur.

 

 Synopsis

Écrit par Philippe Fenwick à partir d’éléments autobiographique des acteurs (Grit Krausse a vécu en RDA presque jusqu’à la chute du mur, son fils, Valo Hollenstein est né en France en 1989), le spec­tacle est créé pour provoquer une discussion publique sur le capitalisme et le communisme. Il a été conçu pour être joué dans n’importe quel lieu, en extérieur, avec ou sans éclairage, en théâtre, sous chapiteau, dans des friches industrielles aménagées en lieux culturels... et repris en 2012 pour être joué en théâtre.

La première partie du spectacle s’inspire du théâtre d’Agit Prop. Elle est montée comme un procès autocritique public de Martina K, ci­toyenne est-allemande qui a quitté son pays et qui souhaite le réintégrer. Un Monsieur Loyal s’empare de son cas et la montre dans son ca­baret. En plein milieu du jugement de Martina K, le public assiste, en direct, à la chute du mur de Berlin, événement auquel personne ne s’attendait.

La deuxième partie du spectacle se joue 30 ans après, donc aujourd’hui, sous forme d’un talk show télévisé. Le même Monsieur Loyal expose la même femme qui, 30 ans après la chute du mur défend toujours le communisme. La place est faite à des interventions du public, préparées à l’avance ou non, qui changent les rapports habituels des spectateurs au spectacle. La situation les incite à prendre la parole et à questionner eux-mêmes la « rouge créature ». L’issue de la pièce est une ques­tion en suspend, alimentée par la teneur des débats qui varient selon le public du jour.

La présence du metteur en scène renforce le flou entre le vrai et le faux dans l’histoire.

La présence du cirque (tissus aérien et mât chinois) renforce le vrai entre le flou et le fou.

L’ambiance sonore, en interaction avec le jeu des comédiens, permet au spectateur de voyager dans le temps tout en restant au coeur de l’action. Les deux parties du spectacle utilisent d’abord la propa­gande des anciens pays de l’Est puis après celles des pays de l’Ouest et font applaudir le public d’abord à une chose puis à son contraire pour lui montrer à quel point il est manipulé et manipulable.

Le dispositif scénique extrêmement simple sou­ligne le caractère provisoire de l’installation et rend le spectacle plus accessible à toute sorte de public.

Le spectacle, quand il est présenté en séances scolaires (3eme, lycéens, étudiants), est précédé d’interventions dans les classes, et soulève des discussions passionnantes sur ces thèmes (Choix de société, systèmes économiques, histoire du communisme, de l’Allemagne, de l’Europe, orga­nisation sociale d’un groupe d’individus, partage des richesses...).

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« Transsibérien je suis » (2016)

Inspiré par le théâtre-documentaire, « Transsibérien je suis » est composé d’entretiens filmés que j’ai menés à Brest en 2008 et de plusieurs moments de la vie de Jacques Mercier lors de sa réclusion au début des années 80. Ces restitutions ont été réalisées grâce aux descriptions et aux dessins issus du journal de Mercier. Dans son récit le chanteur dépeint une tournée qu’il croyait effectuer à travers l’Union Soviétique. Voyage immobile.

Janvier 1983. Jacques Mercier a 47 ans. Il écrit, enfermé, les ultimes phrases de son carnet : « Demain, dernière étape et ultime représentation. Avant mon départ pour la Russie je n’ai jamais quitté la pointe du Finistère. Je n’y reviendrai pas. Je vais retrouver un nouveau large. Dans quelques heures je serai à Vladivostok. Nous avons décidé, à travers les ombres d’un théâtre et les lumières d’un cabaret rêvé, de partir sur les traces d’un homme qui n’a jamais fait le voyage...

 

« Transsibérien je suis »   est une proposition théâtrale liée au cirque et au music-hall. Les « personnages » sur scène existent dans la réalité. La fiction devient réelle, mais la réalité n’est-elle pas elle aussi fictionnelle ? Quelle est la place du spectateur face à un témoignage théâtralisé et non plus à une histoire inventée ? Qu’est ce qui sépare, au théâtre, la vérité de l’illusion ?        

« Transsibérien je suis »   est une pièce les gouffres et les noyades. Sur le fait de « prendre ses désirs pour des réalités ». Sur les rêves que l’on s’invente pour survivre. Sur la stagnation. Sur l’enfermement. Sur les portes ouvertes qui aboutissent sur des murs. Sur les silences et les silences qu’engendrent les silences. Sur les camisoles de l’esprit. Sur le ratage. Sur les désirs non réalisés. Sur les visions et les voix. Sur ceux qui, pour ne pas mourir, ont décidé de s’inventer une vie. ATAVISME est une ode à la mythification.

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Artistes et techniciens ayant participé au projet : Philippe Arestan, Philippe Borecek, Claudine Baschet, Magali Castellan, Nathalie Conio, Felix Deschamps, Lucie Delorme, Philippe Fenwick, Simone Hérault, Hugues Hollenstein, Grit Krausse, Clara Marchebout, David Mossé, Romain Quartier, Marine Paris, Muriel Piquart, Sergueï Vladimirov.

Production : Zone d’Ombre et d’Utopie. Production déléguée :  Le K Samka

Coproduction : Théâtre national de Marseille / La Criée, Théâtre national de Nice, Lieux Publics, La Friche La Belle de Mai. Avec la participation du Théâtre 13, de La Gare Franche, des Voix Polyphoniques, du Conservatoire de Marseille, des Grandes Tables, de l’Alliance franco-russe de Marseille et de la compagnie IVA.

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Création de la Compagnie Zone d’Ombre et d’Utopie crée avec Marine Paris

« Atavisme » (2012)

Atavisme, premier mouvement

 

Le 30 janvier 1983, le Télégramme de Brest fait sa « une » sur Jacques Mercier, chanteur de music-hall brestois, disparu à l'intérieur de son appartement. Le 29 janvier, lorsque la porte de l'artiste est fracturée, les pompiers s’aperçoivent que toutes les issues sont verrouillées de l'intérieur. Mercier n'a pas pu sortir de chez lui. L’homme n'est jamais réapparu. La presse, parle d'une dissipation inexpliquée. Ce cas unique de disparition est l’un des rares a avoir été recensé dans l'histoire contemporaine de la police française. Jacques mercier chanta durant vingt ans, sans un seul jour de relâche, dans un cabaret à Brest, "la belle de recouvrance" qui ferma définitivement au début des années 80.  

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Après mon récit de voyage, 7000 kilomètres à pied, aux côtés d’un théâtre itinérant « Un théâtre qui marche » (Actes Sud), je souhaitais écrire un essai sur les hommes et les femmes  qui ont connu la gloire auprès d’un cercle restreint de spectateurs. Lors de mes recherches, une figure s’impose alors : Jacques Mercier, chanteur de music hall à Brest.

Atavisme, inspiré par le théâtre-documentaire est composé d’entretiens que j’ai menés à Brest en 2008 et de plusieurs moments de la vie du chanteur lors de sa réclusion au début des années 80. Ces restitutions ont été réalisées grâce aux descriptions et aux dessins issus du journal de Mercier. Dans son récit, le chanteur dépeint une tournée qu’il croyait effectuer à travers l’Union soviétique. Voyage immobile.

 

ATAVISME, outre le fait d’être du théâtre, est un spectacle de magie nouvelle.

Le spectacle présente sur scène des personnages inventés qui, pour le public, existent dans la réalité. La fiction devient réelle, mais la réalité n’est-elle pas elle aussi fictionnelle ?

Quelle est la place du spectateur face à un témoignage théâtralisé et non plus à une histoire inventé ? Qu’est ce qui sépare, au théâtre, la vérité de l’illusion ?

 

Notre mise en scène sera l’écho d’une écriture mouvante pour que le propos ne soit jamais scellé et évolue au fil des territoires. De Brest en passant par le cirque Romanes et St Petersbourg, Tyumen, Omsk puis l’Académie Fratellini en juin, des « scènes blanches » sont prévues pour que les artistes rencontres sur la route intègrent le spectacle. Nous souhaitons montrer une œuvre qui soit compréhensible par tous suivant l’exemple de Meyerhold. Pas de surtitrages, nous jouerons aussi chaque fois dans la langue du pays traversé.

Philippe Fenwick

Artistes et techniciens ayant participé au projet : Sabrina Ben Hadj Ali, Michel Carmona, Magali, Castellan, Edwin Condette, Nathalie Conio, Dorothée Dall’Agnola, Matthew Denley, Philippe Fenwick, Simone Hérault, Gaëlle Hermant, Hugues Hollenstein, Grit Krausse, Matthieu Lorant, Jessica Martin-Serra, Jean-Pierre Michel, Marine Paris, Sarah Schwartz, Irina Vavilova, Serguei Vladimirov et Max.

Production : Zone d’Ombre et d’Utopie. Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France / Ministère de la Culture. Coproduction : le Fourneau / centre national des arts de la rue à Brest ; l’Académie Fratellini /centre d’art et de formation aux arts du cirque, les Tréteaux de France / centre dramatique national, les Bains Douches / scène de musique actuelle, La compagnie Escale / compagnie conventionnée en Région Centre. Avec la participation de la Chartreuse / centre national des écriture de spectacle, de la Fondation Bnp-Paribas, du Théâtre de l’Atalante, du TGP / centre dramatique national, d’Arcadi, de la compagnie 14.20, du cirque Romanes, de l’Institut Français, des alliances françaises de Samara et Togliatti, de la compagnie IVA et de Gintz. Remerciement à Marine Paris et Bernard Ayala.

Article :

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