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La F Compagnie et Philippe Fenwick

La F Compagnie a été créé en 2019 par Philippe Fenwick dans la continuité de Zone d’Ombre et d’Utopie créée avec Marine Paris. La compagnie développe des projets liés au théâtre, à l’écriture, à l’art dans l’espace public et à la photographie.

 

 

La F Compagnie est implantée à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis

 

Philippe Fenwick a été en résidence 

 

Avec le Théâtre de l’Étreinte :

au Blanc-Mesnil

à Romainville

à Rosny-sous-Bois

 

Avec ZOU / Zone d’Ombre et d’Utopie

à Saint-Denis

 

Avec la F Compagnie 

à Aubervilliers

 

Pays dans lesquels ont tourné les diverses créations des différentes compagnies :

France, Belgique, Espagne, Royaume-Unis, Ukraine, Russie, Roumanie, Monténégro, Turquie, Maroc.

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7000 kilomètres à pied à la suite d'un théâtre avec la Compagnie Pierre Debauche et le Théâtre de l'Étreinte.

Intention 

Pour qui choisit-on de monter sur une scène ? 

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Qu’avons-nous à énoncer d’intelligible en utilisant les diverses métaphores proposées par notre imaginaire ? Où se trouve « l’urgence de dire » en révélant les failles qui composent les femmes et les hommes à chaque période de l’Histoire ? Pourquoi notre proposition doit-elle se construire quoi qu’il arrive et non pour répondre à un quelconque conventionnement qui impose « le faire » plutôt que l’acte de création ? Depuis une vingtaine d’années, sans prendre en compte les processus empiriques liés à notre histoire commune, nombres de créations se sont forgées uniquement au « présent du présent », c’est à dire en rapport avec une actualité « en direct » comme révélateur du néant. Avons-nous oublié ce que Debord expliquait en décrivant le présent éternel et immuable comme temps de l'aliénation » ? En ce sens, dans cette idée d’immédiateté, la publicité fait figure d’art suprême. Les publicitaires ne s’appellent-il pas, entre eux « créatifs » ? Il me semble donc essentiel, pour admettre la mort de l’existant en tant que croyance et en faire œuvre d’art, de prendre en compte cette disparition. Mais l’acceptation de ce que Lacan appelait « l’impossibilité du réel » ne sera possible qu’en le regardant et en s’y confrontant sous le calque des stigmates du passé et des racines communes où il s’attache. Ce passé révélé, ayant retrouvé ses bases originelles - détachées de « l’innovation » érigée aujourd’hui comme valeur suprême - remettra, au centre de l’attention l’acte de se réunir pour, le soir, ensemble, traduire les silences et tenter d’écouter le cri muet des fantômes qui hantent les vivants. En ce sens, le théâtre balinais décrit par Artaud - et auquel j’eu la chance d’assister lors de cérémonies familiales en Indonésie - est peut être le « théâtre total » rêvé par beaucoup. 

En Europe, en tuant « le signifiant », au profit du seul signifié (concept), nombres de spectacles – dont la tentative louable était de se rapprocher du réel - ont créé, sans le vouloir, une barrière de classe éloignant les non initiés ; allant même, comble du paradoxe, jusqu'à les montrer, sur scène comme matière et non comme part d’humanité. 

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A quels résultats avons-nous assisté ?


D’un côté, l’abnégation de la métaphore - pour révéler « le cru » - a fait éclore des œuvres sans atavisme et a tué ainsi la catharsis et toutes formes de questionnement lié à l’individu en prise avec son environnement proche. De l’autre, des « signes de classe », présents lors de nombreux spectacles devenus abscons aux non-initiés. Il est de fait que la non-acceptation, d’un certain milieu artistique et autarcique, du réel « en crise » - que l’artiste a, en principe, le devoir de sublimer - a engendré des créations dont l’esprit s’est détourné d’une réalité plurielle. Cette perte de considération a créé une culture aristocratique percluse de symboles appartenant à un milieu cloisonné et endogamique. Comme le souligne Roland Barthes, le statut de la bourgeoisie est particulier et, l'homme qu'elle représentera sera, pour elle, toujours universel. On peut ainsi comprendre comment le théâtre, « en s’embourgeoisant », s’est coupé de toute une partie de la population qui ne s’est plus sentie concernée par ce qui se passait (ou ne se passait pas) sur scène. 

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Oserai-je avancer que le « théâtre actuel », souvent sans racine, sans sueur et sans « histoires communes », est un théâtre où la technicité et « l’entre soi » ont fini par créer un « vide de sens ». Ainsi, le structuralisme, qui était censé apporter un surcroit de civilisation, dans l’acceptation de toutes formes d’altérités, s’est transformé en une pensée globale réservée à une élite. Plus de mots, mais des images. Un théâtre « art plastifié » pour ceux qui ont les codes et qui, de ce fait, a anéanti l’idée de Vitez lorsqu’il évoquait l’école du spectateur et l’importance des mots. 

 

L’enjeu est donc de recréer la catharsis pour, à nouveau, s’adresser à tous. Dans cette optique, la métonymie devient fondamentale pour « raconter une histoire », fable qui vise le monde dans son ensemble. La vision et le regard de l'Autre et sur l’Autre deviendront alors essentiels dans la dialectique d’une dramaturgie vivante et polyphonique ayant pour but d’ouvrir sur une question et ne pas être dans « l’exposé » ou la démonstration scolaire. 

 

C’est pour donc tenter, modestement, de remettre en eau le désir de théâtre-miroir et répondre à ce « défaut d’existant », à ce vide de sens, de chair et d’absolu, que je souhaite travailler sur l’idée d’un théâtre vivant.

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APPEL POUR UN « THÉÂTRE VIVANT » 

« Théâtre vivant ». Cette volonté n’est pas une formule  pléonastique mais prend en compte le temps présent, le public à qui il s’adresse et le lieu dans lequel il se joue. Il puise sa dramaturgie dans les préoccupations de ses contemporains comme le travail, l’éducation, l’environnement ou l’urbanisme. Il est vivant, hybride, instinctif et remet le spectateur au centre du cercle de l’attention. Il se construit sur la précision et la spontanéité et rend le public « actif » et non captif. Le « théâtre vivant » raconte une histoire qui doit pouvoir s’adresser, de manière différente, à chaque personne tout en incluant la notion d’assemblée. Il est donc, à ce titre, néo-populaire. Il propose la création de spectacles - qui s’inscrivent dans la réalité de la ville où est implanté le lieu de représentation - en rapport avec ce que les gens connaissent, pour les emmener vers ce qu’ils ne connaissent pas, à l’aide de la métaphore. Ce théâtre - qui mélange réalité et fiction - s’appuie sur une base très naturaliste et tente, grâce à l’onirisme, tente de sublimer le réel. Les acteurs ne « montent plus sur scène » mais tentent « d’en descendre » pour briser la barrière scène /salle.
C’est un théâtre qui tente de traduire le silence et le bruit de l’assemblée ; un théâtre qui part de l’espace vide - où tout devient possible - pour faire naitre une multiplicité de formes. 

 

Pour le concrétiser, Il s’agirait donc de :
- Créer, avant la représentation un monde de la « non-représentation » sans artifice.
- Se dégager, au début du spectacle, de tout symbolisme convenu (car les symboles utilisés dans le théâtre d’aujourd’hui ne s’adressent qu’à ceux qui ont les codes). 

- Révéler une réalité libre de toute interprétation « à priori ». 

- Trouver la faille mystique entre le réel et le révélé et entre le signifiant et le signifié. Partir d’une page blanche (où le théâtre est placé comme miroir) pour y poser des figures catharsistiques.
L’alchimie créée entre « l’emblématique » et les formes oniriques va créer une nouvelle réalité spectaculaire, plus réelle que le réel, c’est à dire « sans masque » et sans notion de représentation, une « réalité-rêvé » pouvant réunir et intéresser les initiés comme ceux qui n’ont jamais été au théâtre ; une création détachée de toute idées préconçues ; œuvre qui n’appartient à aucune école et s’adresse donc à tous.
Ce théâtre existe dans d’autres pays où l’art dramatique n’a pas été cloisonné en catégorie. 

Ainsi, dans un esprit « d’aller à l’encontre » - dans la forme première de cette expression - le théâtre vivant peut-être considéré comme un « théâtre de rue en salle » ou un « théâtre de salle en rue », dans une notion de rassemblement, afin de créer les formes les plus inattendues pour : « ceux qui croyaient savoir », « ceux qui se doutaient que... » ou « ceux qui avaient des a priori sur l’objet même d’une représentation. » 

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Philippe Fenwick est comédien, auteur, metteur en scène, photographe et réalisateur 

Il a été au formé au Conservatoire National de Région de Toulouse puis à l’École Pierre Debauche.

Il a également suivi une formation au CNAC (Centre National des Arts du Cirque) autour de la Magie nouvelle. 

 

Il est directeur artistique de la F Compagnie

Il a été codirecteur artistique du Théâtre de l'Etreinte aux côtés de William Mesguich et de la compagnie Zone d’Ombre et d’Utopie (ZOU) aux côtés de Marine Paris. 

Il a été Président de CITI, Centre International pour le Théâtre Itinérant, conventionné par le Ministère de la Culture.

Article :

Acteur 

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  • Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène Pierre Debauche

  • Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare mise en scène Pierre Debauche

  • Tartuffe de Molière, mise en scène Pierre Debauche et Nadine Darmon 

  • Lulu de Wedekind, mise en scène Robert Angebaud

  • La Périchole d’Offenbach mise en scène Robert Angebaud

  • L’amour des trois oranges de Carlo Gozzi, mise en scène Françoise Danell

  • Les trois sœurs de Tchekhov, mise en scène Pierre Debauche et Nadine Darmon 

  • La belle au bois dormant d’après Charles Perrault, mise en scène Pierre Debauche 

  • L’été de Romain Weingarten, mise en scène Françoise Danell 

  • Myrtille, création collective, mise en scène Sylvie Laurent-Pourcel

  • La seconde surprise de l’amour de Marivaux, mise en scène Daniel Mesguich

  • L’épouvantail de Catherine Zambon, mise en scène Stéphanie Tesson

  • 26 voices surrounded d’Alexandra Loewe mise en scène Alexandra Loewe

  • La veuve, la couturière et la commère de Charlotte Escamez, mise en scène William Mesguich

  • Dom Juan de Molière, mise en scène Anne Leclerq

  • La Hobereaute de Jacques Audiberti, mise en scène Anne Leclercq

  • Fin de partie de Samuel Beckett, mise en scène William Mesguich

  • L’Avare de Molière, mise en scène William Mesguich

  • Les mamelles de Tirésias de Guillaume Apollinaire, mise en scène Jean-François Gardeil

  • Oncle Vania de Tchekhov mise en scène William Mesguich

  • Trissotin ou les femmes savantes de Molière, mise en scène Macha Makeïeff

  • Le bal des sardines, mise en scène Elsa Lepoivre 

  • Tango voyou, mise en scène Emilie-Anna Maillet

  • Il était une fois les fables de La Fontaine, mise en scène William Mesguich

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Classic Title

Auteur-Acteur

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  • Démasculinisez-moi (coécriture) mise en scène Pascal Beugré-Tellier

  • Est ou Ouest procès d’intention, mise en scène collective

  • Lumière d’Odessa, mise en scène Macha Makeïeff

  • Requiem Loufoque, écriture et mise en scène avec Nicolas Melocco

  • Sian Worna mise en scène Raphael Navarro

  • La Légende des acteurs pèlerin écriture avec Pierre Debauche, mise en scène Pierre Debauche

  • La légende de porteurs de souffle, mise en scène William Mesguich

  • La légende d’Antigone, mise en scène William Mesguich 

  • Confusion, mise en scène William Mesguich

  • Monsieur Septime, Solange et la Casserole, mise en scène William Mesguich

  • La lampe verte, mise en scène Nathalie Conio-Thauvin

 

 

Auteur - Metteur en Piste

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  • Grande Illusion, Académie Fratellini

  • Un maximum de chose en un minimum de temps, Académie Fratellini

  • Songes, Académie Fratellini

  • Les Impromptus, Académie Fratellini

  • Journée Type, École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois

Auteur - Acteur - Metteur en scène

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Atavisme

On a fait tout ce qu’on a pu mais tout s’est passé comme d’habitude

Transsibérien je suis

7 millions 510 mille pas

 

Auteur - Metteur en scène 

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Cabaret Ratapine, écriture avec Charlotte Escamez

Tu me vois ?

 

Réalisateur

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Hier ce sera mieux avec des photographies de Manuel Braun

 

Projet itinérant

 

À pied :

La Légende des acteurs pèlerin (de Vézelay à Roncevaux)

La Légende des porteurs de Souffle (De Dunkerque aux Saintes-Maries-de-la-Mer) 

La légende d’Antigone (De la porte de la Chapelle à la porte des Lilas en passant par la Lozère)

 

En Transsibérien :

Atavisme (De Brest à Vladivostok) 

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